MARSEILLE-Mamiekéké et l'histoire des 13 desserts en Provence .
(table des 13 desserts à Caderousse , photo internet Wikipédia)
pommes poires melon vert nougat noir et nougat blanc fruits confits calissons gibassié oreillettes dattes « quatre mendiants » : noix et noisettes, figues sèches, amandes et raisins secs
COUCOU BONJOUR AMIS ET AMIES ET VISITEURS .
Aujourd'hui je vais vous conter l'histoire des 13 desserts , une coutume inévitable si l'on veut passer un bon réveillon . Avec le blé de Ste Barbe on ne peut louper cette fête calendale si chère aux provençaux .
Comme vous le savez nous ne sommes pas du tout provençaux , mais comme nous habitons cette belle région depuis une bonne vingtaines d'années il nous semble juste de nous y intégrer car nous y avons été bien accueilli .
Mais , il y a un mais ha ha ha , du coup je suis obligée de m'aider avec des articles qui ne sont pas hélas de moi , alors pardonnez cette petite incartade chez ceux qui savent mieux que moi en parler , je mettrai les liens bien sûr car je ne veux en rien m'approprier le bien des autres , il va de soi .
TOUT DÉBUTE AU PIED DU GARLABAN
Dans la première moitié du XXe siècle, dans la ville des santons, Aubagne, ville chère à Marcel Pagnol, un journal local de l’époque parle le premier de treize desserts, comme le soutenait mordicus feu Marion Nazet, qui fut l’une des plus importantes historiennes des coutumes de Provence au XXe siècle.
Ce journal cite Lou Cremascle, une association de bourgeois marseillais qui eut, la première, l’idée de réunir treize desserts, treize douceurs locales, en les auréolant d’une charge symbolique et religieuse. Georges Mérentier, membre de l'association des amis du Vieil-Aubagne, ne dit rien d’autre : "Mistral qui a eu l'intelligence d'écrire sur l'ensemble des coutumes provençales (...) ne parle pas de 13 desserts, il évoque les desserts mais ne cite jamais le chiffre 13. J'ai lu en revanche par deux fois que l'abbé aubagnais Joseph Fallen aurait été le premier à écrire à ce propos dans le journal la Pignato, daté du 21 décembre 1925". Mérentier, grand amateur d'histoire et fin exégète des traditions provençales, est catégorique : cette coutume a été inventée de toute pièce à Aubagne...
Les treize desserts provençaux sont servis après le Gros Souper provençal qui est composé de 7 plats maigres, en attendant de se rendre à la messe de minuit. D’une région à l’autre, la composition des treize desserts varie. En voici la liste des 13 desserts, et quelques explications quant à leurs présences sur la table :
(pompe à l'huile , photo internet)
Tout d'abord, à tout Seigneur tout Honneur, commençons par la pompe à huile, véritable tradition provençale, qu'il faut présenter rompue, comme Jésus le fit avec le pain, et non coupée au couteau. Traditionnellement, la pompe à huile, qui est une brioche à base de fleur de farine, d’huile d’olive, de cassonade et parfumé à la fleur d’oranger, est portée dans la crèche provençale par le personnage Pistachié. La pompe à huile est souvent accompagnée du Gibassié, ou Gibassier, plus croquant.
Autour de la pompe à huile, la représentation des ordres religieux, les 4 mendiants (li pachichoi) : leur couleur sombre rappelant celle des robes des ordres des mendiants :
- les noix ou noisettes représentent l'ordre des Augustins,
- les amandes celui des Carmélites,
- les figues sèches, celui des Franciscains,
- les raisins secs symbolisent l'ordre des Dominicains.
Le nougat noir et le nougat blanc représentent le pénitent noir et le pénitent blanc.
Viennent ensuite les dattes (symbole du Christ venu d’Orient), les figues séchées et d'autres fruits d'extrême orient, rappelant l'origine des rois mages.
Enfin, des fruits de saison tels que le melon d’eau qui est peu à peu abandonné, du raisin, des pommes, des poires, des oranges, des clémentines, de la pâte de coing, des oreillettes, etc...
Et avec ça, on boit quoi ? N’oublions pas que les treize desserts se savourent au retour de la messe de minuit et que le péché de gourmandise menace !
En Provence, la tradition du vin cuit est en voie d’extinction. Seules quelques familles vigneronnes, en majorité dans le pays d’Aix, maintiennent ce savoir-faire consistant à faire cuire, au feu de bois de chêne, dans un chaudron de cuivre, le moût conservé lors des vendanges. Après diverses manipulations toutes naturelles, le vin est stocké dans des fûts de chêne et patientera quelques années. Autre spécialité typiquement provençale : le cartagène (moût de raisin avec du sucre et de l'eau de vie) qui est très apprécié si bu avec modération…
Et pour bien finir cet article notre crèche , quand Dimitri était petit bien sûr , maintenant nous allons voir la crèche chez lui et elle est encore plus belle .
J'espère que ce pratiquement dernier article de l'année vous aura plus et que vous viendrez nombreux nous visiter , cela nous fait toujours plaisir à cricri et moi-même .
A bientôt de vous lire , n'oubliez pas de mettre votre lien si vous voulez que je vous réponde personnellement car si vous avez la gentillesse de venir chez nous c'est normal que je vous rende la pareille . MERCI .
Votre Renée (mamiekéké) et son Christian (cricri d'amour)
qui vous aiment toujours autant .