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MARSEILLE - Mamiekéké et la légende de " La Sardine qui boucha le Vieux Port "

par mamiekeke

publié dans Légende de la Sardine qui boucha le Port de Marseille .....

 

COUCOU BONJOUR TOUT LE MONDE ... 

Pour me faire pardonner mon absence bien involontaire vous l'aurez compris je viens aujourd’hui vous conter une légende bien incomprise "marseillaise typique" . bien de chez nous ha ha ha . Voilà ce qui c'est passé un jour ....

 

 Bonjour Madame,
 
Pourriez-vous me dire si l’histoire de la « Sardine » qui a bouché le port de Marseille est une légende ou une vraie histoire ?


Bien que je ne vois pas une sardine boucher un port, même un ban de sardines !! Je vais donc m’efforcer de vous raconter LA VRAIE histoire de la fameuse SARDINE ...

Bien sûr le texte n'est pas de moi , mais pris sur internet , je l'ai agrémenté par des images prises aussi sur internet et un grand merci à leurs auteurs ...

 

Jean-Nicolas-Paul-François, Vicomte de Barras est né le 30 Juin 1755 à Fox-Amphoux dans le Var. Issu d'une grande famille provençale ( En Provence, rappelait Napoléon, on dit noble comme un Barras ), il ne partage pas les idées de sa caste et s'engage comme cadet dans le régiment du Languedoc dès l'age de 16 ans. En Juin 1776, il est aux Indes en tant qu'officier du régiment de Pondichéry, un régiment d'infanterie de Marine. C'est lui qui racontera dans ses mémoires une partie de la suite de cette histoire dont la déformation fit tant de tort à l'image de Marseille et dont il fut, bien malgré lui, le témoin.

Comme il est alors d'usage, la Sartine doit naviguer sous pavillon d'entente, une signalétique particulière équivalent à un sauf-conduit la garantissant contre toute attaque de navire anglais et lui assurant donc la tranquillité du voyage. Les navires de ce type sont en effet des bateaux spécialement commissionnés par les belligérants pour l'échange des prisonniers et ne sont pas armés, mis à part un petit canon permettant l'échange des signaux réglementaires.
La règle des pavillons d'entente (cartel flags) en usage à l'époque stipule la présence d'un pavillon blanc qu'il est d'usage de doubler à bord des bateaux avec le pavillon de l'ennemi, ici un pavillon anglais plus petit, situé normalement un peu plus bas.
S’agissant du vaisseau lui-même, il s’agit d’un trois mâts de type frégate marchande ou « de charge ». Pour les besoins du commerce les cales sont aménagées dans la perspective d’emporter plusieurs centaines de tonnes de cargaison.

Au-dessus du pont principal on trouve classiquement les gaillards d’avant et d’arrière reliés entre eux, de chaque côté du pont, par des passavants. Son armement est principalement défensif avec 12 canons de 12 pour les mauvaises rencontres en pleine mer et 6 canons à mitraille "pour la défense à la côte" contre d’éventuelles attaques d’indigènes . Faisant 40 m à la coque pour 60m hors tout et 8 m de large au maître-bau, sa conception et ses 1000 m2 de voilure doivent assurer la vitesse de sa marche et la facilité de ses évolutions. Sa construction demandera huit à neuf mois. L’équipage comprendra une quarantaine d’hommes.

 

Les rares documents dont nous disposons divergent sur un point de détail qui aurait pu éclairer un peu la suite des évènements.
En effet, les mémoires de Barras font état d'un commandement par le capitaine Jean Dallest, les archives de la Royal Navy d'un commandement par le capitaine John Dallis. Les deux noms sont assez proches pour que l'on puisse être à peu près certain que l'un est la déformation de l'autre et qu'il s'agit ici de la même personne. Mais Dallis ou Dallest, français ou anglais, il parait difficile de l'établir. Il est en effet tout à fait possible que dans le cadre de l'échange de prisonniers, ce soit un capitaine anglais qui commande un navire français.

Supposons le capitaine anglais :

A-t-il fait une erreur sur le code des pavillons, hissant le pavillon ennemi qui lui était habituel, à savoir le français ? L'erreur est peu crédible ... mais possible.

 

Supposons le capitaine français :

A-t-il hissé par forfanterie en tête de mat le pavillon français au péril de son bâtiment ? C'est plus probable. Il devait savoir en tout cas quel risque il courait en faisant cela. La règle veut en effet que le pavillon du pays soit plus petit que le pavillon d'entente. Ce qui ne semblait pas être le cas ainsi que le précise le rapport de la commission d'enquête qui examina les faits a posteriori, rapportant l'usage d'un grand pavois.

Le mystère sur la cause de l'erreur reste entier faute d'éléments ... mais la conséquence, elle, est connue.

Le 1er mai, alors qu'après 10 mois de mer sans encombre, la Sartine croise au large du cap Saint Vincent (Cabo de São Vicente) promontoire du Portugal sur l'Atlantique à l'extrémité ouest de l'Algarve, elle est prise à partie par une frégate anglaise de 50 canons, le Romney, commandée par le Capitaine Roddam Home qui lui adresse une première salve.

Le commandant de la Sartine, se rendant compte du danger encouru, fait amener immédiatement le pavillon français, mais pas assez vite pour éviter une deuxième salve de canon. Il est tué dans cet échange ainsi que deux autres soldats et 12 hommes sont blessés.
Le Romney, voyant le pavillon français amené, se rend compte à son tour de la méprise et se porte au secours du bâtiment français. Mais le mal est fait. La Sartine a pris deux bordées dans le flanc et est en piteux état. Le second, Marc-Lazare Roubaud, prend le commandement et la frégate poursuit à vitesse réduite sa route jusqu'à Marseille où elle arrive à l'agonie, le 19 mai 1780, avant de s'échouer dans l'entrée du Vieux-Port.

Barras n'est pas tendre dans ses Mémoires avec le second Roubaud lorsqu'il écrit : "Nous échouâmes à l'entrée du port par la maladresse d'un remplaçant du capitaine Dallest, tué sous le Cap Saint-Vincent." Il n'est pas certain que le capitaine en titre eût fait mieux après une telle mésaventure. Mais Barras ne semble avoir retenu que le ridicule de la situation. Et l'on sent le dépit dans son propos. Peut-être fit-il, un peu plus tard, payer cher aux Marseillais le fait d'avoir transformé cet épisode tragique en farce.

Car l'échouement dans la passe d'entrée, en raison de la taille du bateau et de celle de ses mâts paralysa quelques temps une partie du trafic maritime de la cité phocéenne. L'histoire fit sans doute des gorges chaudes sur la Canebière où on a la langue bien pendue, et on discuta certainement longtemps dans les cafés et sur les quais de cette Sartine, la frégate qui avait bouché l'entrée du port. L'histoire, colportée un peu partout, ne préserva que le coté hâbleur. Gardons toutefois en mémoire que si l'événement eut autant de retentissement, c'est sans doute autant à cause de la déformation du nom du bateau et du bon mot que les Marseillais, par nature si frondeurs, pouvaient faire à propos du Ministre de la Marine. Mais c'est également à cause, à tort, du sentiment d'agression délibérée de la marine anglaise sur un navire français naviguant sous pavillon protégé.



Laissons donc rire les rieurs, qui pensent se moquer des Marseillais en leur rappelant depuis des décennies l'histoire de la Sartine qui a bouché le Vieux-Port.
Nous savons, nous autres Marseillais, que c'est une bel et bien une histoire vraie.

Voilà l’histoire unique et réelle !
De la sardine qui boucha le port de Marseille !
 

 

Et maintenant c'est moi votre mamiekéké qui vous propose une pause avec une bonne pizza à la ....... Sardine ha ha ha .

Rassurez vous aussi notre bon Vieux Port même s'il a changé d'allure est toujours là plus beau que jamais .

J'espère que cette nouvelle histoire va vous plaire à 100% car j'avoue que je me suis donné de la peine pour la rendre intéressante à souhait ha ha ha .

A très bientôt de vous lire .

Gros , énormes bisous de votre :

Renée (mamiekéké) qui reprend pieds tout doucement mais sûrement et de son

Christian (cricri d'amour) qui vous aiment toujours autant .

MARSEILLE - Mamiekéké et la légende de " LA SARDINE QUI BOUCHA LE VIEUX PORT"

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T
Salut,<br /> On a un temps maussade.<br /> Il parait que le moscou-paris est de retour avec sa neige.<br /> Bonne journée
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-
bon appétit<br />
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-
laissons venir !!!<br />
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-
<br />  <br /> on annonce du  froid  semaine prochaine
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-
ça caille ....<br /> <br />  
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H
décocher la case
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H
Quand on voit la grandeur d'une boîte de sardine, on y croit pas trop à cette légende<br /> Gros bisous à vous deux et belle journée
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M
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M
Bonjour les amoureux,<br /> C'est mitigé à Bruxelles, le ciel ne sait pas quoi faire !<br /> Chez vous c'est le printemps.<br /> Je croise les doigts pour que tes prises de sang soient bonnes !<br /> Mamie me fait rire, je l'adore, elle est coquette, elle est belle, il faut faire attention à sa présentation.<br /> Le coiffeur ne me voit pas souvent ! J'ai horreur de ça.<br /> J'y vais quand mes cheveux sont longs, pour le moment ils sont au milieu de mon dos, je devrais y aller, je fais des coiffures avec des chignons, chez moi des queues, c'est marrant !<br /> Ca fait un peu follette, pour le bureau, je fais un effort !<br /> Que tout aille bien.<br /> Bonne journée, une pluie de bisous.♥♥
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F
J'espère que ça va mieux Mamiekeke. Merci a vous deux pour vos gentils commentaires, pour répondre a ta question Cricri, nous avons des personnes qui nous font les cours, cette après midi c'était la peinture a l'huile ils nous donnent un modèle avec les perspectives etc !!! nous avons une autre personne pour le pastel, une autre pour l'aquarelle et un pour l'abstrait. Aujourd'hui soleil mais beaucoup de vent, et chez vous ? Bisous bonne soirée et bon jeudi a vous deux ainsi qu'aux Bordelais <br />
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